Au moment de quitter le Canada, je tiens à vous exprimer, Monsieur le premier ministre, mes vifs remerciements pour l’accueil que vous-même, les membres de votre gouvernement et la population canadienne avez bien voulu me réserver. Nous avons trouvé à Ottawa, à Québec, à Montréal, une émouvante confirmation de l’amitié fraternelle de la France et du Canada. Cette amitié est consacrée à nouveau par le sang des soldats canadiens et par celui des soldats français qui coulent dans la bataille commune. Bientôt, après la victoire, le Canada et la France y trouveront le meilleur élément de leur confiante coopération dans la paix.